Qu’appelle t’on précarité énergétique ?

La précarité énergétique est un terme désignant un ménage incapable de s’acquitter les factures énergétiques de son habitation. Ce terme désigne notamment la facture liée au chauffage du logement. Malgré cette première définition, la précarité énergétique est assez complexe à définir de manière objective. Ainsi, un ménage qui habite au Royaume-Uni est concerné par le phénomène de précarité énergétique lorsqu’il dépense plus de 10 % du budget du foyer.

En quoi consiste la précarité énergétique ?

La précarité énergétique, pauvreté énergétique ou fuel poverty sont des termes désignant un même phénomène. Hormis la Grande-Bretagne, qui a défini avec précision ce concept, ce phénomène est rarement défini de manière précise et scientifique. Même au niveau européen, ce terme ne possède aucune définition officielle commune. L’Union européenne possède toutefois une influence directe sur les facteurs prépondérants de cette notion. Même si la définition manque pour déterminer cette réalité, on peut affirmer qu’un certain nombre de spécificités communes se démarquent de la précarité énergétique. De manière générale, un foyer se trouve en situation de précarité énergétique lorsqu’il a des difficultés à s’acquitter des factures en énergie. Les personnes se retrouvant dans ce type de situation ont des difficultés à satisfaire leurs besoins élémentaires. En 2017, on dénombre environ 3,3 millions de ménages français concernés par cette difficulté. La situation est due principalement aux faibles revenus du ménage et d’une mauvaise isolation de l’habitation.

Comment évaluer la précarité énergétique ?

Selon le Grenelle II du 12 juillet 2010, une personne se trouve en situation de précarité énergétique lorsqu’elle ressent des difficultés à bénéficier d’une fourniture d’énergie suffisante pour satisfaire aux besoins élémentaires du logement. Ce problème peut être dû à l’inadaptation des ressources ou des spécificités de l’habitation. L’évaluation du phénomène se base sur un panier d’indicateurs évalués à partir de l’enquête nationale logement. Deux indicateurs permettent de calculer la précarité énergétique de ménage : le taux d’effort énergétique et le ressenti du froid.

Précarité énergétique pour les ménages les plus pauvres

Le souci avec les personnes pauvres est qu’elles sont les plus touchées par cette difficulté. La raison est que l’état des logements de ces personnes enregistre une performance thermique mauvaise ou exécrable pour certains. Les foyers les plus pauvres qui habitent notamment dans le parc privé souffrent davantage de cette précarité. Elle est provoquée par des installations d’équipements de chauffage et de dispositifs de production d’eau chaude sanitaire vétuste. L’utilisation des appareils désuets participe à l’augmentation de la facture énergétique des Français qui survivent en situation de pauvreté. Des ménages en situation de difficulté financière se privent parfois du chauffage pour ne pas avoir à régler de factures trop élevées. La précarité énergétique présente des conséquences multiples : conséquences financières, techniques, sanitaires et sociales, conséquences sur la santé, la sécurité des ménages et conséquences environnementales.